(En anglais et en français). Un article en anglais sur le rapport entre le mètre et rythme en poésie persane.
Dans le cadre du partage du nouveau en linguistique (2022):
“Metrical Strength in Persian Poetic Metres”
MOHSEN MAHDAVI MAZDEH
University of Arizona
(Received 19 December 2020; revised 6 November 2022)
J. Linguistics (2022), 1–35. © The Author(s), 2022.
Published by Cambridge University Press. This is an Open Access article, distributed under the terms of the Creative Commons Attribution licence (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted re-use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited. doi:10.1017/S0022226722000482 Metrical Strength in Persian Poetic Metres1 MOHSEN MAHDAVI MAZDEH University of Arizona (Received 19 December 2020; revised 6 November 2022).
The full text
On lit ce qui suit dans page-2 de l’article:
[Upon hearing music, our mind divides the piece into time intervals and assigns different degrees of prominence to certain points in time. The clearest manifestation of this perceived structure, which we call ‘metre’, is how we tap to the rhythm of what we hear. The tapping points have a higher degree of ‘metrical accent’ (as defined by Lerdahl & Jackend 1983) in comparison to other points in the musical piece. It is important to note that the hierarchy of accents that defines metre is a mental construct. These accents may have no physical cues in the musical piece, yet are fundamental to musical listening (Longuet-Higgins & Lee 1984, Grube & Griffiths 2009). Certainly, intensity and pitch differences in the beat pattern can influence the listener’s unconscious choice in what metre (i.e. mental accent structure) to assign to it. However, metrical accents are easily perceived even in the absence of pitch differences.
What is essential for our purposes is that in perceiving a temporal pattern, the length of the pause following a musical event is not a direct predictor of the degree of accent assigned to the event. As we shall see in Section 4, the literature on the psychology of rhythm has shown that a rather complex combination of factors determines which musical events receive metrical accents. In fact, events preceding longer silence intervals (corresponding to heavy syllables in a syllable sequence) are in certain contexts among the positions with the highest propensity to receive the weakest accent degrees possible. Moreover, in some cases, a temporal pattern may have multiple acceptable metrical analyses with entirely different musical events being aligned with metrically strong positions in each of the analyses.]
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Dans un échange avec un collègue, je (M. Elmedlaoui) lui mets la note suivante :
[En lisant les deux paragraphes ci-dessus, je me suis souvenu d’une expérience d’écoute que je pense t’avoir déjà racontée:
Dans ma toute petite enfance, les infinis ta-ta-ta... d’échappement du moteur d’un moulin mécanique loin de la maison d’environs 200m meublaient de loin notre espace sonore tous les après-midi. De temps en temps quand je suis seul, je raffinais l’écoute et je perçois dans ce tatata interminable et monotone en lui-même une parfaite répétition d’un rythme quinaire [tatataTAta] (temps fort marqué tant que je perçois la mesure, abstraction de la convention notationnelle de la Mesure).
J’ai compris par la suite que je ne faisais dans ma perception qu’imprimer le premier modèle de percussion que j’entendais vers le coucher du soleil lorsque les enfants du douar voisin à l’Ouest (Madida) se mettaient à jouer, par des objets de fortune (bidons, plaques en fer-blanc), le rythme quinaire du genre dit mizan (un genre arabophone de Lemnabha). Là, la frappe des tambourins distingue bien des tonalités différentes de percussion.
J’ai compris cela lorsque j’ai commencé à sortir la nuit de l’enceinte murée où nous habitions (seulement 3 familles), pour aller dans un autre douar à la même distance à l’Est (Laâouina) où il arrive aux habitants également arabophones d’inviter une troupe berbérophone d’ahwash du voisinage un peu plus loin à l’Est toujours (Tinzrt) pour fêter certaines occasions sociales (surtout les mariages). Le rythme de l’Ahwash de Tinzrt et également quinaire; mais les différences de tonalités de percussion des tambourins me faisaient percevoir [tataTAtata].]
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Mohamed Elmedlaoui
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