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Carte postale sociopolitique d'un Maroc nouveau (à l'occ. des bourdes de 2 députés)

Carte postale sociopolitique d'un Maroc nouveau

(A l'occasion des bourdes de deux députés)

 

                                                                                Mohamed Elmedlaoui

 

 

1. Ferment au Maroc:

ü      Librairies, qui font place aux cafés ou pâtisseries

 

ü      Editions académiques (mais la publication électronique essaie ses pas)

 

ü      Salles de cinéma, qui se convertissent en salles de fêtes (mais la production cinématographique est en expansion!)

 

ü      Bars populaires qui se convertissent en restaurants (mais la consommation globale d'alcool augmente, et de nouveaux services aussi: le "guerrabiat" notamment, dont les agents s'approvisionnent des grandes surfaces pour assurer la continuité du service, compenser les bars populaires qui se font rare et palier aux pénuries des occasions religieuses dont le Ramadan; et les stupéfiants durs, comme accompagnement, relèguent le hashish "national" traditionnel qu'on consommait jadis même à l'entrée des mosquées avant et après la prière, à un autre plan: le plan international)

 

2. Ouvrent au Maroc

ü      Etablissement d'enseignement privé (de la crèche au supérieur)

 

ü      Cafés de toute gamme (certains avec coins spéciaux ultra confortables et services diversifié)

 

ü      Mosquées (mais la tranquillité spirituelle y recule)

 

ü      Lieux et entreprises de bouf (depuis la mahlaba de produits laitiers du cartier, ou le boucher qui offre en même temps sur place des services de grillade, jusqu'aux aux points de fast-food, aux pitzériats huppés et aux traiteurs de vocation nationale)

 

ü      Salles de fêtes

 

ü      Tribunes d'oralité (portables, cybercafés, Internet, colloques sans actes, festivals),

 

ü      Marché de piratage

 

 

3. En crise au Maroc:

ü      Enseignement public (fonctions, ressources, curricula, gestion linguistique?)

 

ü      Recherche académique (pas de recherche fondamentale, pas d'institution nationale rodée, pas de statut pour le chercheur. Il y a des chercheurs en solo mais pas de communautés scientifique)

 

ü      Partis politiques (vieillissement sclérotique; mais le nombre augmente) et par conséquent :

 

ü      Discours et action politiques (amateurisme, carriérisme arriviste, affairisme, clientélisme de toute sorte dont le familial, action basée sur le relationnel, cadres ignorants, pour la plupart, les rudiments du droit constitutionnel, des droits sectoriels, des réglementations et procédures administratives etc. parce que recrutés par besoin de remplissage et sur la base du relationnel. Avec la dégénérescence du logos du discours politique, l'action politique et la politique même en soi se réduisent à une stratégie électoraliste axée sur l'éligibilité et les sièges à tous les niveaux. La vertu de l'éligibilité est donc entretenue par une technique de prestation de services utilitaires individualisés, effectifs ou fictifs, dans le cadre du relationnel direct en amont, en aval et en transversal de la part de l'éligible ou à de l'élu. Un permis de construction, un permis d'ocupation, une inscription dans un établissement de formation, un poste de travail, une promotion ordinaire, une hospitalisation, etc. tout cela relève dorénavant de la mission d'un élu vis-à-vis de sa clientelle active. Pour huiler les mécanisme qui permettent toute cette catégorie de menus services mafiosi qui garantissent l'éligibilité, le new politicien dans son écurie partisane d'éligibles, devient prêt à pactiser même avec le diable pour accéder aus structures de gestion (les conseils) au  niveau communal et aux commissions clefs au niveau du législatif, afin de renforcer son pouvoir relationnel et se montrer important, i.e. influent, donc rééligible de nouveau. Les fonctions de controle et/ou d'opposition n'ont plus de sens. Les partis qui se définissent comme historiques par rapport à ceux qu'ils qualifient d'administratifs ont fini par intérioriser cette éthique et de la théoriser au nom d'un post real politics. Ils expliquent à ce qui reste de leurs troupes de militants vieillis qu'un "notable" (i.e. quelqu'un qui a le profil influent d'après le réseau de ses relations avec l'administration, le monde des affaires, etc.) est plus utile pour le parti qu'un militant qui campe sur des principes éthico politiques ou un cadre compétent et intègre. Au niveau de l'exécutif, cette dégénérescence du logos du discours politique, et par conséquent, de l'éthique de la cité, explique la tradition des ministères sans porte feuil, qui devient une constante pour faire de la place à toute l'écurie des notables même en l'absence de fonctions pertinentes au sien des structures des gouvernements. Pour donner un spécimen concret du genre de "débat politique" qui caractérise le discours de la classe politique actuelle, écoutons ce qu'a déclaré à la presse une enseignante universitaire (faculté des lettres), dirigeante et membre du bureau politique d'un grand parti historique de gauche, l'USFP, suite au dernier remaniement ministériel du 30 juillet 2009 qui, au passage, se caractérise par le rajout d'un deuxième ministre chef de parti sans porte feuille. Après avoir mis en avant ses mérites gynéocratiques, bien recommandés ces temps-ci, la dirigeante s'en prend en toute transparence au premier secrétaire de son parti et révèle aux citoyen(ne)s et à l'opinion publique: "J'ai été proposée comme ministre lors de la formation [initiale] du gouvernement actuel mais on m'a exclue, et voila que je fais de nouveau l'objet de la même exclusion dans le remaniement actuel. (…) Il paraît que certains dirigeants du parti excellent en matière de la culture de vengeance" (Al-Massae du 30 Juillet à la page 5). A signaler que c'est un camarade de son parti, membre avec elle dans le bureau politique de leur formation, qui a brigué le ministre qu'elle convoitait. Où est donc le problème politique pour cette dame?

      Un autre exemple annecdotique facheux: par le concours de plusieurs mobils dont celui d'entretenir son image de personnage influent qui intervient en hauts lieux, un autre enseignant universitaire (fac. des sciences), député et membre du secrétariat national d'un grand jeune parti, le PJD, n'hésite pas dernièrement (première semaine de juillet 2009), à écrire une lettre personnelle à l'ambassadeur d'une puissance étrangère, la France, pour lui solliciter secours au sujet d'incidents collatéraux consécutifs aux tractations de coalitions suite aux dernières élections communales. L'auteur de la lettre, sollicite notamment à l'ambassadeur l'intervention des autorités françaises en faveur d'un citoyen marocain, un certain M. Boubker, qui détient la nationalité française, et qui est membre du conseil national du même parti du député. Selon l'auteur de la lettre ainsi que les affirmations des dirigeants du PJD, M. Boubker aurait été agressé par les forces de l'ordre dans la foullée d'incidents divers ayant marqué l'élection des instances de la municipalité de la ville d'Oujda.

      Même si cette démarche dénote belle et bien, sur le plan individuel, une maladresse dûe, entre autres choses, à une ignorance des règles de base en politique, elle connote tout de même une certaine tendance chez la formation politique de l'auteur de la lettre. Au mois de mars 2009, alors ques les autorités marocaines venaientt de fermer son ambassade au Venzula en protestation contre la reconnaissance par Hugo Chavez de la RASD du Polisarion, une délégation parlementaire de cette formation n'hésitat pas à se rendre à l'ambassade du Venzula à Rabat pour exprimer sa gratitude à Hugo d'avoir rompu avec Israel. Dans les mêmes jours, et alors que l'Iran venait d'attaquer violament le Maroc tout particulièrement suite à la solidarité exprimée par plusieurs payx de la région avec le Bahrein face aux menaces iraniennes, chose qui a poussé le Maroc à  annocer la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, une délagation de la même formation politique n'hésita pas non plus de se rendre en Iran où elle se trouvait au moment même où le Maroc a annocé sa décision. En fait, le maladroit auteur de la fameuse lettre a réagi à la presse comme du fond de son sub-conscient: "Quoi! je ne me suis adressé qu'à leur maraine 'mamahum' (i.e. la maraine des autorités marocaine, c.à.d. la France); je ne me suis pas retourné du côté de l'Afganistan ou du Pakistan".

      Dans le même ordre de fait, une autre députée (avocate juriste en droit criminel et code de la famille), membre du bureau politique d'un autre vieux parti historique, le PPS, et coordonnatrice nationale de son secteur féminin, adressa de son côté dans la même semaine (15 juillet 2009) au prince Moulay Rachid, frère du Roi Mohamed VI, une lettre au sujet d'un litige d'ordre fait divers (l'aménagement d'un club de nuit dans l'espace de l'immeuble où la respectable députée habite). Trois victimes à tout ce nouveau panier de valeurs de la scène politique: la compétence politique, l'intégrité éthique et, par conéquent, l'efficacité tout court.

      Aux députés fellahs incultes et analphabètes des années 60s, on voit ainsi substituer en 2007 de fidèles amateurs "écrivains publiques" venant pour la plupart du secteur de l'enseignement et des filières des quotas féminins, tous et toutes assoiffé(e)s de promotion facile. Or à titre anecdotique, et mutatis mutandis pour ce qui est des valeurs et des conditions concrètes des composantes de la société selon les époques, le sarcastique écrivain arabe Al-Jaahid a bien mis la communauté de son époque déjà (9e siècle) en garde dans à ce sujet. Il rapporte dans son Al-bayaan wa al-tabyiin l'anecdote suivante: ("Quelqu'un aurait dit - rapporta-t-il: ne cherchez conseil (laa tastashiiruu) ni auprès d'un berger, ni auprès d'un enseignant (muâallim)". "On comprend cela, lui répondit-on, pour ce qui est du berger; mais pourquoi l'enseignant aussi?". "D'où est ce que l'enseignant pourrait-t-il bien acquérir la sagesse, expliqua-t-il,  alors que se métier l'oblige à passer sa journée parmi les gamins et la nuit au foyer avec sa/ses femme/s?" (wa haakii l-kufri laysa bi-kaafir; comme le veut la tradition)

 

ü   Une classe moyenne qui peine à se développer (elle n'a pas de culture propre de nature à diversifier sa consommation et de la pérenniser: elle ne consomme pas suffisamment de services, surtout d'ordre culturel et esthétique; elle ne consomme que les articles de bouf et de consommation durable (i.e. qui ne se consomme pas chaque semaine: immobilier, voitures, meubles, vaisselle de lux, électroménager; pas de livre, pas de cinéma, pas de théâtre, pas de concert, pas de peinture, pas de musée…); i.e une classe qui ne redistribue pas son revenu d'une façon productive d'autre emplois; une classe aux habitudes consomatrices féodales et rentières.

 

ü      Politique étrangère (n'a plus de visibilité ni de boussole permettant un débat et/ou une mobilisation)

 

ü      Presse partisane (n'a plus de boussole et est en pane d'idées, de structures vivantes et par conséquent de personnalité)

 

ü      Presse indépendante (elle fait fausse route en se substituant à la presse partisane et en érigeant certains journaliste en leaders politiques qui refuse de dire leurs noms)

 

4. En expansion au Maroc grâce à une baraka:

ü      Une économie de grands chantiers qui génèrent des postes de travail directes et en maintient d'autres en renforçant la demande en matières d'équipement,

 

ü      Une monarchie revitalisée qui, en plus de son rôle institutionnel propre, comble le vide politique créé par le vieillissement d'une classe politique partisane qui peine à se régénérer par une mise à niveau. En devançant dramatiquement la classe politique dans deux dossier culturels d'importance capitale, le dossier de la culture amazighe et le dossier de la condition de la femme, le discrédit de cette classe qui, par un blocage culturel, n'a jamais pris au sérieux de tels dossiers, accélère davantage les effets de sa viellesse structurelle et de génération. C'est d'ailleurs paradoxalement le roi lui-même qui a dû intervenir pour lui rappeler la nécessité vitale pour le pays de la voir remise à niveau:

«Telle est la démarche judicieuse que Nous nous employons assidûment à renforcer et à consolider, soulignant et réaffirmant du haut de cette tribune la nécessité de réhabiliter les partis politiques, tant Nous sommes convaincu qu'il ne pourrait y avoir de démocratie effective et concrète sans organisations politiques fortes et responsables. Voilà qui explique Notre attachement à renforcer les partis politiques, à travers la mise en place d'un cadre législatif avancé, leur permettant de se constituer, de s'organiser et de fonctionner de façon démocratique, ainsi que la garantie d'un soutien matériel régulier et transparent, en fonction de leur capacité d'encadrement et de représentation.
Notre objectif ultime demeure, en effet, de doter les partis nationaux des antidotes nécessaires et de prémunir le paysage partisan contre les risques de balkanisation susceptibles d'empêcher ces formations de jouer convenablement leur rôle constitutionnel.(…)
Nous sommes convaincu que nos partis politiques, animés par leur fibre patriotique, s'empresseront d'illustrer de manière tangible leur adhésion à la nouvelle législation, en réduisant les délais d'harmonisation formelle et d'amendement de leurs statuts à la lumière des nouvelles dispositions. (…)

Ceci vaut aussi bien pour l'action des partis politiques, qui deviendra une entreprise pérenne d'encadrement, que pour l'intégration des nouvelles élites composées notamment de jeunes et de femmes. C'est ainsi que s'opérera la rupture avec une certaine propension à réduire cette action à une simple activité électorale conjoncturelle. Nous les appelons aussi à consacrer l'essentiel de leur travail de terrain à enraciner les valeurs de citoyenneté agissante, à initier les générations montantes aux principes de la participation démocratique et à protéger celle-ci contre les méfaits du vide politique et les fâcheuses retombées qui pourraient en découler.

Aussi importante qu'elle puisse être, Nous considérons que la loi sur les partis n'est pas en soi l'ultime aboutissement du parcours. (…). Elle est destinée également à favoriser l'émergence d'un paysage politique rationalisé, reposant sur des alliances fortes et des pôles se distinguant entre eux non pas par la multiplicité des colorations politiques, mais par leur émulation autour de projets de développement bien définis (…).
La modernisation du cadre normatif régissant les partis politiques et du Code électoral ne pourra porter pleinement ses fruits que si elle s'accompagne d'une mise à niveau politique plus globale et plus à même de conforter la confiance du citoyen et de l'inciter à participer à ses institutions représentatives, partisanes et associatives».

 

      Ce sont là des extraits du discours de SMR Mohammed VI du 14 octobre 2005. La réponse des parties intéressées, on la vue à travers les pratiques de ces quatre dernières années (congrès, élections, coalitions, discours, etc.). La dernière diversion en date: au lieu d'opérer la mise à niveau à travers des congrès transparents à même d'ouvrir la voie devant de nouvelles générations avec de nouvelles idées en phase avec les problématiques de l'époque, et ce en pratiquant notamment une démocratie interne, véritable vivier de démocrates et seul gage d'une démocratie tout court, presque tout le monde fait une fuite en avant et place la charrue devant le bœuf en décriant l'omniprésence de la monarchie et en se rabattant sur l'alibi d'une mise à niveau plutôt de la constitution! Or, plus que la nature, l'Etat a horreur du vide. Au lieu d'opérer une mise à niveau, on préfère décrier dans une jalousie maladive un "nouveau venu" (al-waafid al-jadid) sur la seine politique, seul thème de mobilisation ces dernière années. On revient maladroitement sur l'ancien concept du "parti clandestin" qui apparaît et disparaît comme le renard de Zefzaf. Le mot El-Himma devient le seul hemm ("souci"), l'épouvantail que brandit toutes les formations qui n'ont plus de relais au sein de la population et qui sont devenues des sortes d'écuries d'éligibles et d'agences de promotion de carrière où les porte feuils officiels, même sous forme de porte feuils vides, sont le seul enjeu. On évoque allègrement dans le cadre des petites guéguerres de diversion un prétendu parallèle avec le FDIC du début des années 60s du siècle dernier. Quel que soit le degré du bien fondé de cette vue de diversion, une chose est sûre: l'ancien "nouveau venu" des années 60s était venu comme un instrument politique pour contrecarrer le poids et la force  d'une opposition dérangeante, voir menaçante, bien ancrée sur le terrain, alors que le nouveau "nouveau venu" est venu, quelle que soit sa provenance, pour combler un vide terrible qu'a créé la dégénérescence interne des formations politiques. C'est là une différence de taille

 

ü      Une société civile qui préfère la micropolitique d'un associativisme thématique pratique à un "partisanat" généraliste en dégénérescence dont les repères identitaires orienteurs et mobilisateurs se sont perdus dans un "état d'exception" prolongé où le consensus politique est devenu une seconde religion ouvrant les portes à des coalitions absurdes et à un "nomadisme" libre qui n'ont pour limites que le périmètre dudit consensus et où les traits identitaires définis en termes de projets sociétaux disparaissent. Est ce là donc une mise en application de la vue d'esprit de l'un de nos philosophes, déçu et repenti du socialisme, le projet philosophique de la "ligue historique" (kutla taarikhiya), puisque tout le monde se ligue maintenant avec tout le monde pour obtenir démocratiquement des sièges aux sein des structures à tous les niveaux? En tout cas, ce génial concept "saucéal" de la grande politique est maintenant devenu un programme politique explicite à l'échelle régionale supranationnale. En cette dernière semaine de Juillet 2009, le PEDPA (Projet des Etudes sur la Démocratie dans le Pays Arabes) vient en fait de tenir sa 9e rencontre annuelle à la Faculté Sainte Katerina de l'Université d'Oxford sur le thème suivant: "Les conditions de la mise sur pieds d'un ligue historique pour la démocratie dans les pays arabes". A la séance inaugurale, une feuille fut présentée par Dr. Al Kuwari, coordonnateur du PEDPA, qui précise "le concept de la ligue historique, souligne son importance et définit ses parties constituantes". (...) "La feuille a enfin souligné l'importance du consensus sur la démocratie en tant but commun à atteindre par voix d'un processus transitionnels en éliminant les divergences idéologiques et historiques entre les différentes tendances afin de sauver la situation dans les pays arabes et préparer l'apparition de bons systèmes de gouvernement". D'après ce programme, comparé à la pratique sur le terrain chez nous au Maroc, la situation parait donc déjà sauve!

 

ü      Un féminisme pragmatique, sans prétentions philosophiques et plutôt aux mobiles et motivations pratiques. Parviendra-il donc avec ce profil à contribuer à l'émergence d'une nouvelle philosophie qui agirait sur les mentalités pour faire évoluer une culture particulière historiquement intériorisée par le genre lui-même et à laquelle Al-Jaahid fait allusion dans son anecdote au sujet des conditions qui plombent l'horizon de la catégorie d'un muâallim en ce qui concerne les affaires de la Cité?.

 

Ce n'est là-dessus qu'un constat profane; c'est aux services des plans et aux statisticiens sectoriels de donner les chiffres; et c'est aux sociologues, politologues et économiste de faire le reste: analyser, expliquer, faire des prospectives; car comme le résume un ethos en anglais: Today's research, tomorrow's inspiration.

 

 



22/07/2009
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