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HOMMAGES A MES MAÎTRES ET COURAGE AUX INSTITUTEURS BLESSES

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HOMMAGES A MES MAÎTRES ET COURAGEAUX INSTITUTEURS BLESSES  TITRES DE PRESSE Enseignants stagiaires : Legouvernement fait dans la répressionViolence contre les enseignantsstagiaires : le ministère de l'intérieur justifie à la bastonnade MON OPINION  Voici en primeur ces mots duDimanche. Un appel non pompeux du 11 janvier. Ce genre de situations
rétrogrades et douloureuses collent une très mauvaise réputation au Maroc. Cela casse notre affaire nationale,celle du Sahara, notre droit à la juste considération pour les progrès
réalisés, ceux de notre pays sous nos rois, comme cette large ouverture du
Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique
et d’Asie. Dommage, car les libertés enprennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos
adversaires et nos concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette
erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce
que par rapport, disais-je, face à nos pairs de la région ! J'aime bien votre contenu et serein,malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J'apprécie aussi votre
lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement. Qu'est-ce qu'ils attendent, nosinstits, quels sont leurs droits et les limites de l'Etat pour les satisfaire
ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ? Que comprendre ? Comment devoirdemain ou d’expliquer aujourd’hui, le pourquoi et les dépassements, des uns et
des autres. Cette gestion , cette réaction névralgique, valable pour d'autres
temps ou d'autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres
imposées, n'apportent rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc! Rien hélas pour nos bonsgouvernants. Et c'est heureux qu'ils maintiennent la paix régionale dans notre
pays, contre vents et marais. Pourquoi alors créer la houle quand SM le Roi,
donne pour sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de
gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir son aura par des actes
incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait. Vos erreurs ou vos fautes seront
nécessairement analysées et réparées.  Le hooliganisme ne doit pas venirdes services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus
ou moins bien gérer les doctorants ! Il est dommage de ternir l'image des
Services de sécurité et de Police, eux qui font tout pour nous protéger des
extrémismes divers ! On doit avoir le soucis d'évitertoutes les bavures, pour sauver la paix , la justice, les droits, mais surtout
nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale . Cela nous fait et nous cause dessoucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies ! Une opinion,
que doivent partager des millions de parents d'élèves et d’enseignants. Blessés et outrés, ils ont du semettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires, rudoyés et malmenés.
Ce n'est pas qu'ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou leur manière
d’interpeller le gouvernement ! C'est le climat terroriste et fanatique, autour
de nous, qui a fait que pour les '' gérer'' par la Sécu, les policiers ont eu
la main trop lourde ! Or, ce n'est pas parce qu’ils s’appellent '' enseignants
'' qu'il faut les faire saigner ! N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins
brutales et plus cool ? Des consignes plus apaisées et plus aisées,
démocratiquement évoluées ! Avant, il y des lustres, les pèresqui plaçaient leurs bambins à l'école coranique disaient au fqih du quartier ''
Inta debah, we ana nasslakh !''. Il y a 15 jours, ma petite fille de presque 7
ans m'en a voulu de l’avoir écartée d'une petite tape, de mon clavier. Nour
m'avait alors rétorqué : '' Et les droits des enfants, qu'est-ce que tu en fais
? Tu n'as pas le droit de me frapper ! ''. Elle vient de me préciser ses mots à
l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : ‘’ Il ne faut pas me frapper, ça
fait partie des droits de l’enfant.’’ C’est entendu ! C’est à croire que vu de l’optiquede la Police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation,
menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. « Heya eddir
lebsalla , we zeâama , we tangour, yela baêditiha , be chi dréba! »… Mais là,
concédons-nous un fait libérateur. Disons-leur que Si Basri est mort et qu’il
ne faut pas le réveiller ! C’est contreproductif : localement,
économiquement, financièrement et géopolitiquement ! Et que ses méthodes de
gestion, plombées dans les caveaux, ont été revues à plus douce, depuis ! Nostalgies. Je me rappelle jeuneétudiant, après eu mon bac mission, j’ai été répétiteur, chargé de cours à la
Qaraouiyne. Ce faute de bourse. Je suis devenu résidant à la cité U de l’Agdal
après qu’on m’ait inscrit à la fac de médecine. Là un jour j’ai avoir subi des
déboires qui m’ont marqués à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai
refermé ma porte du 112.  Soudain, elle fut brutalementouverte. Trois policiers y pénètrent en trombe. ‘’Allez vite, fais tes bagages’’ !
Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les papiers, livres,
affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide.  ‘’ Allez presse-toi. Serbi ‘’ !Dit l’un. C’est ce que je fais ! Une 
gifle immense et puissante ma éberlué. Je ressors après un instant. La
cité est vidée. Je porte deux lourdes valises. Que faire ? Je m’adresse à
un officier il me semble. Seul debout en face de l’entrée et devant une
estafette ! Je ne sais que faire. Je luis dis que je n’ai pas de quoi
prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Il dit au chauffeur, sans me
répondre. ‘’Conduis-le où il veut’’. Rue du Sénégal, s’il vous plait !  C’était Dlimi; l’officier en faction,m’a-t-on dit, des années après.  Ça fait 50 ans que cette séquence memarque. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris ! Est-ce, cette
main trop hâtive, qui m’a marqué au point d’activer mon psoriasis et de
déclencher ma myasthénie ?  J’aurais pu être, moi ou votre fils,parmi ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ces spécialistes
grugés qui n’ont pas manifesté, ou ces instituteurs qui ont été malmenés, la
semaine dernière, pour avoir osé se montrer afin d’exprimer leurs droits. Mal
leur en prit de vouloir être des citoyens libérés. Les anciens taulards, aux
affaires depuis, en esprits courageux et avancés qu’ils restent, comprendront mieux.
Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos Cadres policés, mieux ménager le
paysage qu’ils protègent et embellissent. N'étant pas dans cette ‘’maîtriselourde des maîtres’’, je ne sais, si j'étais responsable, policier, parlementaire
ou ministre, comment j'aurais agi, ce face à la menace sécuritaire des nombreux
manifestants. Comment réagir à la crise pour en curer les causes et les dégâts
collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est le devoir urgent des régisseurs,
en toute sincérité.  Comment gérer la post-crise, dèslors, sans en gêner encore le Palais ? D’éventuels dégâts collatéraux,
inhérents aux risques sécuritaires doivent être mieux instruits ! Ceux du
maintien de l’ordre, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant
les citoyens. Aller à table ou simplement êtrehonnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres ! Ces
enseignants respectables dont notre tradition professe : ‘’ L’instituteur a
failli être un prophète ’’! Qu’ils n’oublient pas nosprotecteurs policés le tribut payé par les tunisiens pour quelques œillets
versés au dit Printemps arabe !Quel printemps ? Quand on sait lechaos des peuples éclatés pour des riens ! Des mots arrogants, des actes belliqueux,
des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin. Des acteurs meurtriers,instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, qui déchirent
maintenant l’Orient et qui répandent le sang et les populations fugitives, vers
la mort et la fuite, éclatés entre la misère et la haine, s’ils survivent ! La
honte de toute l’humanité. Il faut se remettre dare-dare, ‘’autravail, 22 heures par jour’’ ! Leur rendre leur estime de soi, visiter les
blessés alités. S’acquitter de leur donner leurs ‘’ 2 francs’’ avec tous les
égards indus. Rendre justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter,
dont on sait le besoin pour revoir les cursus et les langues, versatiles ou
vestigiales, de notre patchwork d’enseignement. Bonne lectures et merci d’excuser mafranchise et mon amour pour l’ordre, les droits et la justice, dans ma patrie.  Dr Idrissi My Ahmed                                        Kénitra, le 10 Janvier 2016
 
http://www.yabiladi.com/forum/hommages-maitres-courage-instituteurs-blesses-2-7475510.html

https://www.youtube.com/watch?v=P09NkT9dnZw https://www.youtube.com/watch?v=BvL6mJWEO0I


https://www.youtube.com/watch?v=RYK4colvLng

Dernière modification le dimanche 15 Avril 2018 à 01:16:26
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